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Une cérémonie de purification par la fumée au Département de médecine de famille pour souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

Image par Marie Moucarry. From left to right: Marion Dove, Khandideh Williams, Alex McComber, Cheryl Bethelmy and Richard Budgell.

Le 25 septembre, dans l’Espace autochtone au Département de médecine de famille, le comité départemental d’équité, de diversité et d’inclusion (ÉDI) a organisé une cérémonie traditionnelle de purification par la fumée à l’occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. L’événement a permis de partager un moment de réflexion, de nouer des liens culturels et de réitérer un engagement commun à lutter contre les inégalités systémiques dans les soins de santé.

« Nous voulions inviter notre communautĂ© Ă  se rĂ©unir pour rĂ©flĂ©chir aux souffrances qu’ont vĂ©cues les peuples autochtones et encourager le passage des paroles aux actes afin de s’attaquer collectivement aux consĂ©quences contemporaines qui en dĂ©coulent », a dĂ©clarĂ© Khandideh Williams au nom du comitĂ© d’ÉDI, dont elle est la cofondatrice et vice-prĂ©sidente. La cĂ©rĂ©monie a aussi servi de prĂ©lude solennel Ă  la commĂ©moration du cinquième anniversaire du dĂ©cès tragique de Joyce Echaquan, qui continue de galvaniser la lutte pour la justice en santĂ© autochtone dans tout le pays.Ěý

Photo :ĚýMembres du DĂ©partement de mĂ©decine de famille participant Ă  la cĂ©rĂ©monie de purificationĚýpar la fumĂ©e.

Alex McComber, du clan de l’Ours, de la nation Kanien’kehá:ka (Mohawk), professeur adjoint au Département de médecine de famille, a dirigé la cérémonie. Après avoir prononcé un mot de bienvenue et rendu grâce à la nature, il a invité les personnes participantes à réfléchir à la douleur du passé tout en développant une vision collective de guérison et de réconciliation. Il a également parlé de responsabilité relationnelle, expliquant qu’il importe d’écouter les voix autochtones et de tenir compte du pouvoir des cérémonies pour ancrer les engagements institutionnels dans le respect, l’humilité et la réciprocité.

Le Pr McComber a évoqué le cheminement qui mène de la reconnaissance à l’action, depuis la prise de conscience des injustices subies par les peuples autochtones dans le système de santé jusqu’à la mise en œuvre de changements structurels visant à éliminer ces obstacles. Son leadership en tant qu’universitaire et gardien du savoir illustre l’engagement continu du Département à intégrer les modes de connaissance autochtones dans l’enseignement, la recherche et la pratique clinique.

Photo : une table avec de la sauge, des bougies et un bol, dressée par le professeur McComber.

Intégrer le Principe de Joyce

En 2023, le Département de médecine de famille a officiellement adopté le Principe de Joyce, qui vise à garantir un accès équitable aux services de santé et aux services sociaux pour les peuples autochtones, sans discrimination. Plus qu’un geste symbolique, cette adoption représente un engagement structurel à repenser les programmes d’études, les pratiques d’embauche et les partenariats pour mettre les voix autochtones au cœur de la vie du Département.

Bien que des progrès significatifs aient été réalisés, le Pr McComber et la direction du Département reconnaissent que le chemin à parcourir est encore long. L’intégration du Principe de Joyce dans le programme d’études médicales continue d’évoluer et des efforts sont en cours pour aller au-delà de la sensibilisation et bonifier les mécanismes de responsabilisation et d’évaluation. Comme l’a souligné le Pr McComber, « l’adoption du principe n’est pas une fin en soi, mais un processus dynamique et continu ».

Le rôle du comité d’ÉDI

Relevant des programmes d’études supérieures, le comité d’ÉDI se consacre à l’instauration d’une culture de respect, d’appartenance et d’excellence inclusive dans tous les domaines de la vie départementale. Composé de membres du corps enseignant et du personnel de même que d’apprenants et apprenantes, le comité mise sur la concertation en vue de cerner les obstacles, de promouvoir des initiatives axées sur l’équité et de donner une voix aux personnes sous-représentées au sein des cercles académiques, cliniques et de recherche. Par ses efforts de réflexion, de sensibilisation et de défense des intérêts, le comité contribue à maintenir un environnement accueillant au sein de notre département, où la différence est valorisée et où chaque personne peut se développer pleinement.

Pour plus d’informations sur les événements organisés par le Département de médecine de famille : /familymed/events
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